N o i r e

 Photos : David Cannon

En création en 2013 et 2014, Noire s’annonce grave, mais enveloppée de lumière. Métaphore du temps qui passe, la pièce est née des ruines de vies à l’envers, là où l’espoir tranquille jaillit de sous les décombres. Misant sur un travail corporel exigeant, Annie Gagnon crée une gestuelle organique et précise, qui s’imbrique au milieu d’objets du quotidien. Sur fond de clairs-obscurs, la jeune chorégraphe aborde la souffrance et la perte de repères avec poésie et humanité.

 Photos : Llamaryon

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Galerie

 Photos : David Cannon

Crédits

Chorégraphie : Annie Gagnon
Interprétation : Isabelle Gagnon, Mélanie Therrien et Raphaël Dubé au violoncelle
Composition originale : Diane Labrosse et Katia Makdissi-Warren
Scénographie : Guylaine Petitclerc
Lumières : Caroline Ross
Photos : David Cannon
Soutien financier : Le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le programme de résidences des Productions Recto-Verso, la mesure Première Ovation dans le cadre de l’Entente de développement culturel intervenue entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec. 

Soutien financier

 

Revue de presse

 

La chorégraphe de Québec l’avoue sans pudeur : «Noire, c’est un sombre projet bilan. C’est la synthèse d’une partie plate de ma vie.» Mais c’est aussi, et toujours selon Gagnon, une pièce qui se termine avec de la lumière, l’espoir d’une vie meilleure. En présentant ce spectacle, la femme de danse met en terre toute sa tristesse pour mieux avancer.

Journal Voir, avril 2014.

Au départ, inspirée par une période noire de sa vie et intégrant une certaine connaissance de la réalité du conflit politique de Tchétchénie, la chorégraphe (qui a visité la Russie à plusieurs reprises) a profité de ce projet pour continuer une recherche gestuelle sur la fragilité de la vie et la perte des repères. Dans ce projet, elle poursuit ainsi le développement d’un langage chorégraphique original, comportant déjà une signature gestuelle reconnaissable, phénomène assez rare chez les jeunes chorégraphes.

La Rotonde, avril 2014.